C’est le temps des vacances !
Et si on faisait comme les bergers du jardin d’Arcadie ? Et si on arrivait à trouver dans le travail le repos, et dans le repos le travail ? Trouver dans le travail le repos, c’est facile : il suffit d’aimer ce que l’on fait. Aimer son travail, ce n’est plus travailler. Alors, comment trouver dans le repos le travail ? Et surtout, pourquoi ? Peut-être que quand on trouve dans le travail le repos, on trouve aussi naturellement dans le repos le travail. Mais si ce n’est pas le cas, pourquoi chercher cela ? La réponse se trouve peut-être dans le mot de méditation, dont l’autre nom serait le travail du repos. Qu’en pensez-vous ?
Les vacances, c’est aussi le temps du vagabondage intellectuel, alors permettons-nous de passer du coq à l’âne, pour évoquer le besoin de gratitude. Non pas la gratitude comme une politesse, mais comme une nécessité. Car, comme dirait notre ami François, c’est elle qui laisse apparaître l’amour. Avec elle, on se rend compte que l’amour est partout : dans un plat qu’on a préparé, dans la gracieuse solennité d’un instant, dans la fragile et obsédante quête qui semble toujours nous accompagner, comme un animal aux aguets. La gratitude n’est pas un effort, pas seulement une idée : c’est avant tout un sentiment. Alors, jouons à ce petit jeu-là : quand avez-vous ressenti de la gratitude pour la dernière fois ? Etait-ce il y a un an, un mois, une minute ?
Pour finir, je vous propose le jeu du moment préféré. C’est très simple aussi, et ça consiste seulement à demander aux gens qui vous entourent, chaque soir comme un rituel, leur moment préféré de la journée. J’adore ce jeu parce qu’il est très impudique, et même s’il m’a valu un flop une fois cet été, je vais continuer de m’y adonner !
Le temps est maintenant venu de vous souhaiter une semaine rayonnante de gratitude. Vous pouvez en abuser, car il paraît que c’est bon pour la santé !